Le bilan et la rééducation basse vision

 

 

La basse vision est une dégradation importante de l’acuité visuelle (atteinte centrale) ou à une réduction du champ visuel (atteinte périphérique). Elle peut avoir plusieurs origines : dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), rétinopathie diabétique, glaucome, rétinite pigmentaire.

Le bilan basse vision est un état des lieux qui va permettre au patient en situation de handicap visuel, de malvoyance à mieux comprendre son déficit, ses capacités visuelles et leurs limites, le retentissement de cette affection sur son quotidien, et éventuellement d’être orienté vers une prise en charge appropriée.

Pour réaliser ce bilan il vous faut :
1 – une prescription (ordonnance) de bilan orthoptique d’un médecin (généraliste ou spécialiste
2 – si vous portez des lunettes ou des lentilles : une copie de l’ordonnance (si vous ne l’avez pas, vous pouvez en demander une copie à l‘opticien qui a fait vos lunettes).
3 – nous allons examiner vos yeux : il faut amener toutes vos lunettes (de près, de loin, progressives…).
4 – votre dossier ophtalmologique détaillant votre pathologie (date d’apparition, nature de la dmla…), son évolution, les traitements déjà réalisés (injections, réadaptations…).
5 – optionnel : si le bilan est demandé par d’autres praticiens : leur compte rendu ou un mot expliquant leur demande.
6 – Votre carte vitale + votre carte de mutuelle.
7 – Un moyen de paiement.

Pour anticiper le rendez vous vous pouvez me transmettre à l’avance les informations par mail à orthoptie@lardenne.fr afin que je puisse en prendre connaissance.

Le bilan comprend :

– Une analyse des plaintes, des besoins et des attentes du patient. L’orthoptiste va rechercher les répercussions de la maladie sur sa vie quotidienne, les activités auxquelles le patient a du renoncer, à quel point il est gêné dans ses déplacements et s’il arrive à garder une certaine autonomie.

– Il faut ensuite déterminer, avec le patient, ce qu’il attend de la rééducation (par exemple un patient souhaitant pouvoir relire son journal tous les jours ou gérer ses comptes bancaires comme il le faisait avant). Ainsi, à partir de cela, il s’agit de déterminer si ou non, l’objectif est atteignable.

– L’évaluation de la fonction visuelle : sont testés l’acuité visuelle avec et/ou sans correction, la réfraction pour voir si l’acuité visuelle est encore améliorable par des lunettes, la vision des contrastes, la qualité de la vision binoculaire, et la motricité oculaire.

– L’évaluation de la vision fonctionnelle :  Comment se sert-il de son restant visuel (perceptions visuelles, capacités d’excentration, stratégie d’exploration visuelle, coordination oculo-manuelle).

– Un point sur les aides techniques en place, et sur les différentes possibilités (loupe, éclairages, pupitre, filtres colorés…).