Dans le cadre de la facilitation d’accès à la prescription de lunettes, vous pouvez, sous certaines conditions, consulter directement un orthoptiste, sans ordonnance.
PREMIERE PRESCRIPTION DE LUNETTES
Pour une première prescription, IL EST OBLIGATOIRE de répondre au questionnaire (ci-dessous) de non-contre indication au bilan visuel afin de vérifier votre éligibilité.
Si vous êtes éligible, votre orthoptiste pourra réaliser une mesure de l’acuité visuelle et de la réfraction subjective et objective +un examen simple de la motricité oculaire. Si votre état de santé visuelle le permet et si votre amétropie est située entre -3 / +3 et/ou astigmatisme ≤ 1 vous pourrez avoir une prescription de corrections
Si, lors de la réalisation du bilan visuel, l’orthoptiste constate l’existence d’une des contre-indications ou de toute autre situation, ou pathologie, ou une baisse de l’acuité visuelle profonde et brutale, nécessitant une consultation médicale, ou le besoin d’une correction optique supérieure ou égale à trois dioptries pour la myopie et l’hypermétropie, et à une dioptrie pour l’astigmatisme, le patient sera orienté vers un médecin ophtalmologiste afin de bénéficier d’un examen médical complémentaire.
Liste des contre-indications pour le bilan visuel et la prescription de verres correcteurs prévues au premier alinéa du I de l’article R. 4342-8-2 du code de la santé publique :
1° Troubles de réfraction associés à une pathologie ophtalmologique :
– glaucome ;
– hypertension intraoculaire isolée ;
– pathologies vitréenne et/ou rétienne (dont la DMLA, rétinopathie diabétique et pigmentaires) ;
– neuropathies optiques (notamment SEP et maladie de Leber) ;
– pathologies vitréennes et/ou rétiniennes (dont DMLA, rétinopathie diabétique) ;
– cataracte et autres anomalies cristalliniennes ;
– ptérygion ;
– tumeurs oculaires et palpébrales ;
– antécédents de chirurgie réfractive ;
– antécédent de chirurgie intra-oculaire ;
– antécédents de traumatisme de l’œil sévère et datant de moins de 3 ans ;
– antécédent de maladie inflammatoire oculaire sévère (notamment iritis, uvéite, sclérite) ;
– anomalies cornéennes (notamment greffe de cornée, kératocône, kératopathies, dystrophie cornéenne, etc.) ;
– amblyopie fonctionnelle bilatérale ou organique ;
– diplopie récente et/ou évolutive ;
– strabisme et/ou nystagmus récent ;
– forte anisométropie de 3 dioptries ou plus ;
– -constatation d’une baisse d’acuité visuelle unilatérale non connue, inférieure à 9/10e et non corrigible avec des verres correcteurs ou des lentilles de contact ;
2° Troubles de réfraction associés à une pathologie générale :
– diabète ;
– maladies auto-immunes (notamment Basedow, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, lupus, spondylarthrite ankylosante) ;
– hypertension artérielle mal contrôlée ;
– syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) ;
– affections neurologiques à composante oculaire ;
– cancers primitifs de l’œil ou autres cancers pouvant être associés à une localisation oculaire secondaire ou à un syndrome paranéoplasique ;
– amblyopie organique ;
– nystagmus récent ;
3° Troubles de réfraction associés à la prise de médicaments au long cours pouvant entraîner des complications oculaires, notamment :
– corticoïdes ;
– antipaludéens de synthèse ;
– tout autre médicament qui, pris au long cours, peut entrainer des complications oculaires ;
– médicaments à effet atropinique ;
– traitement par chimiothérapie.